vendredi 6 novembre 2009

Berlin



Berlin fête les vingt ans de la chute du mur, nous n'y avons jamais mis les pieds, mais nous nous rappelons:
  • D'un évènement sportif, les jeux olympiques de 1936 où Jesse OWENS humilia les athlètes nazis sur 100m, 2OOm et saut en longueur. Hitler furieux quitta le stade.
  • Un livre, Seul dans Berlin de Hans Fallada (Folio) qui raconte l'histoire d'un petit immeuble dans Berlin en 1940 juste après la victoire contre les forces françaises. Dans cet immeuble, on peut croiser des militants nazis, une femme juive, un couple désespéré après la mort de leur fils à la guerre qui décide d'entrer en résistance. De Seul dans Berlin, Primo Levi disait, dans Conversations avec Ferdinando Camon, qu'il était " l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie". Un livre absolument indispensable qui continue de vous hanter longtemps après sa lecture.
  • Un film, Allemagne Année Zéro de Roberto Rosselini qui filme un Berlin en ruine, suit Edmund un jeune garçon qui vit de rapines pour faire survivre sa famille. Evitant tout sentimentalisme, refusant de porter le moindre jugement, Rosselini applique la leçon du néoréalisme regarder pour comprendre.
  • Un discours, le 26 juin 1963, le président américain John F. Kennedy prononce à Berlin un discours historique sur la place Rudolph Wilde. En pleine Guerre froide, il déclare "Ich bin ein Berliner" indiquant par ces mots que tout habitant du "monde libre" se sent solidaire avec les Berlinois.
  • Deux disques, le premier nous n'en savons pas grand chose, si ce n'est qu'au début des années 80, les "babas cool" en avaient fait leur disque de chevet c'est Berlin, concert for the people de Barclay James Harvest, enregistrement d'un concert gratuit donné le 30 aout 1980 a coté du mur. Le deuxième album c'est Berlin (1973) de Lou Reed, album mélancolique qui raconte l'histoire d'un couple, Jim et Caroline, à travers la drogue, la violence conjugale, la prostitution, le masochisme, la maltraitance d'enfants et le suicide. Berlin met à nu le désespoir de l'incommunicabilité en amour.
  • Un violoncelliste, Mstilav Rostropovich, exilé, à l'ouest depuis 1974, joue une suite pour violoncelle de Bach avec son inséparable Stradivarius au pied du mur le 11 novembre 1989 deux jours après le début de sa chute.

1 commentaire:

  1. Je crois savoir que tu as oublié "Un deux trois", un superbe film de Billy Wilder.

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