Lorsqu'on arrive dans ce petit village du Morbihan, c'est l'abbatiale qui attire notre attention, imposante et particulièrement bien entretenue comme c'est souvent le cas pour les monuments religieux en Bretagne, terre catholique. Erigée par Saint Gildas au Veme siècle, reconstruite au XI après avoir été détruite par les vikings, le monument confisqué comme bien national au moment de la révolution fut racheté en 1804 par la commune qui en fit sa paroisse.Abélard y fut nommé, voici son histoire telle qu'elle est racontée dans le guide bleu...
«En 1125, l'autorité ecclésiastique nomma Abélard abbé de Saint-Gildas, afin d'éloigner de Paris ce brillant intellectuel dont la liaison avec Héloïse avait fait scandale. Arrivé sur les lieux de son exil, le philosophe ne goûta guère la compagnie des moines, dont il ne comprenait pas la langue et qui vivaient dans le mépris de leurs vœux religieux, avec femmes et enfants, mettant le pays en coupe réglée. Les moines débauchés attentèrent même à la vie de leur abbé, en empoisonnant le vin de messe. Abélard dut faire appel à son ami l’évêque de Chartres puis à un seigneur du lieu pour la protéger des poignards tirés contre lui par les moines. On ne sait comment Abelard quitta Saint-Gildas-de-Rhuys ; en 1136, l'histoire le retrouve enseignant sur la montagne Sainte-Geneviève, à Paris. »
Mais ce qui nous a mené dans ce coin, c'est une randonnée pédestre de 8,5 km proposée par le topo-guide de la fédération française de randonnée qui nous fait longer les chemins des douaniers et nous offre de magnifiques points de vue sur l'océan atlantique avec en point d'orgue la pointe du grand mont où une croix nous rappelle que la mer est sans concession même pour ses plus vaillants marins.
Albums écoutés en voiture
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Benjamin Biolay – Pourquoi tu pleures
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