dimanche 10 février 2013

Les lumières de la ville - Charlie Chaplin

C'était les lumières de la ville de Charlie Chaplin   au programme du ciné club de Claude  Jean Philippe au cinéma l'Arlequin. En préambule, le critique nous a rappelé l’importance de la ville, devenue un personnage central, prise dans les dernières années du cinéma muet. Il cite ainsi, Metropolis de Fritz Lang, La foule de King Vidor, l'homme à la caméra de Dziga Vertov ou encore les films de René Clair...Le cinéma ne fait alors que suivre un mouvement sociologique d'exode rural, nous sommes juste à l'époque où dans les pays industriels les habitants des villes sont aussi nombreux que ceux des campagnes.
Ce film de Chaplin est un pari, nous sommes au début des années 30 en plein déclin du cinéma muet, nombreux sont ceux qui voient la fin de carrière du cinéaste. Il est obligé de réserver des salles new-yorkaises sur ses propres deniers pour assurer la diffusion de son film. Il joue gros, mais la partie est gagnée, le succès est là..

Il faut dire qu'il ne met pas longtemps à mettre le public dans sa poche.La première scène montre l'inauguration d'une sculpture pompeuse dédiée à la paix et à la prospérité,  le rideau tombe révélant Charlot dormant au creux de la statue monumentale. Il engendre la colère des officiels, la sympathie du public. C'est hilarant, le ton du film est donné... Les gags millimétrés se succèdent,  avec notamment un irrésistible combat de boxe. Nous retrouvons le rire de notre enfance!
Le vagabond au coeur tendre vient à l'aide d'une marchande de fleurs aveugle. Alors qu'il s’apprête à se coucher sur un banc public, il sauve un homme fortuné prêt à se suicider. Ce dernier fait de Charlot  son ami, mais dés que l'ivresse passe il chasse le vagabond... Cette amitié intermittente permet à Charlot de trouver les fonds nécessaires pour payer les loyers en retard de la jeune aveugle qui partage un logement avec sa grand mère et une opération qui doit lui permettre de recouvrer la vue... Parce qu'il est accusé d'avoir volé son ami de la nuit, Charlot est condamné à un séjour à un prison... La jeune femme désespère de retrouver son bienfaiteur.

Les films de Chaplin sont éternels !

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