dimanche 21 juillet 2013

La gemäldegalerie de Berlin

Situé dans un bâtiment dessiné par Heinz Hilmer et Cristophe Sattler, la pinacothèque de Berlin permet de voir des chef d'oeuvres de la peinture dans  des conditions optimales, le revêtement de murs absorbe la lumière naturelle diffuse qui tombe du plafond, évitant ainsi les reflets sur les tableaux. Un musée d'une grande richesse dont notre résumé ne peut que parcellaire.

Il s'organise en six parties:

- la peinture allemande du XIII° au XVI° où nous avons pu voir notamment des oeuvres de Albrecht Dürer, Lucas Cranach dit l'ancien ou Hans Holbein dit le jeune

- Les peintures néerlandaise et française du XIV au XVI avec en autres des œuvres de Van Eyck ou Bruegel. Nous nous sommes longuement arrêtés devant la vierge dans une église vers 1425 de Jan Van Eyck, et  le portrait d'une jeune femme vers 1470 de Petrus Christus, et le Saint Jean à Patmos, exceptionnel tableau de Jérôme Bosch peint sur les deux faces.
Nous avons pris le temps de décrypter les proverbes flamands, de Pieter Bruegel dit Bruegel l'ancien où à travers une multitude de personnages le peintre a représenté quelques cent vingt proverbes flamands . Derrière l'aspect ludique et comique de la toile, Bruegel révèle sa vision sombre du monde dominé par la bêtise, un tableau qui garde malheureusement toute sa force.
Une troisième partie totalement époustouflante avec la peinture flamande et Hollandaise du XVII° avec notamment des œuvres de Anton Van Dyck, de Rembrandt et de Rubens mais aussi deux tableaux de Vermeer ou de magnifiques paysages de Jacob Van Ruysdael...
Limités par le temps nous avons survolé les trois dernières parties consacrées aux peintures Italienne, Anglaise  et Francaise. Nous avons néanmoins eu le temps de nous arréter devant l'Amour Vainqueur du Caravage ou des toiles de Titien, Botticelli , de Gainsborough et de Nicolas Poussin.
Mais au moment de la fermeture nous n'avons pas vraiment eu le choix, une version insupportable de l'hymne à la joie de Ludwig Van Beethoven surement joué avec des moufles nous a poussé vers la sortie, nous y avons passé plus de 4 heures sans voir le temps passer.

Nous garderons le souvenir d'un tableau de Franz Hals, Malle Babbe ou Babette la folle peint vers 1629-1630. Nous aimons particulièrement le regard plein d'humanité de Franz Hals, sur cette femme vivant dans un asile, surement parce qu'il était confronté à la douleur de la folie son fils étant interné dans ce même établissement. Les recherches effectuées ont confirmé l'existence de Babbe, son nom a été retrouvé dans les registres d'un asile. L'alcool est assurément l'origine de son mal, comme le laisse supposer la cruche qu'elle tient dans la main mais aussi la chouette posée sur son épaule, symbolisant cette expression hollandaise, "saoul comme une chouette." Ce qui étonne lorsqu'on voit le tableau de prés c'est la rapidité d’exécution fait de touches rapides, il n'est pas étonnant que ce tableau ait eu les faveurs impressionnistes tant il semble les annoncer.

Nous avons fini, notre journée dans un autre quartier de Berlin, le Mitte, dans un restaurant vietnamien de Monsieur Vuong qui ne ressemble en rien de ceux que nous connaissons en France, décor design, mur peint en orange et rouge, une cuisine douce remplie de multiples parfums, il méritait bien notre visite.

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