mardi 7 janvier 2014

La leçon de piano - Jane Campion

Nous n'avions pas prévu de faire un billet sur la leçon de piano que nous avons revue le week end dernier. Mais la nomination de Jane Campion à la présidence du Jury du prochain festival de Cannes nous a décidé à écrire quelques lignes sur ce film qui partagea la palme d'or du festival 1993 avec Adieu ma concubine de Chen Kaige . Pour la petite histoire Micheline Presle  était alors la présidente du Jury

Une femme et sa fille Flora parties d'Ecosse débarquent en Nouvelle Zélande avec pour bagages des malles et un piano. Nous sommes au XIX siècle, Ada Mc Grath fille mère a été envoyée par son père de l'autre coté du globe pour épouser un colon Alistair Stewart dont elle ne sait rien. Muette depuis l'age de six ans, elle communique par signes avec sa fille.
Devant traverser un terrain hostile, le futur époux refuse de transporter le piano de la jeune femme, il le laisse à l'abandon sur la plage sans mesurer son état de détresse . Baines, ami et voisin de Stewart, un être plus frustre, illettré,  vivant en harmonie avec les maoris, pressent l'importance de l'instrument de musique pour Ada. Il rachète le piano à Stewart contre des terres, et demande à la jeune femme de lui donner des leçons. D'abord hostile, elle finit par accepter la proposition de Baines, un deal pour que la jeune femme reprenne possession de son instrument....
Mais au fil des rencontres, ils vont se découvrir une sensualité commune. Flora jalouse de cette relation va alerter Stewart et déclencher sa colère...
Le cinéma de Jane Campion se situe dans la la lignée de la littérature féminine anglaise du XIXème, notamment des romans des sœurs Bronté. La femme est au cœur de son cinéma, qui est aussi un cri de révolte contre le politiquement correct et les normes de la société bien pensante . La leçon de piano forme une œuvre cohérente avec ces deux précédents films Sweetie et Un ange à ma table...
Dés la première scène de rencontre tout est dit, le futur époux découvrant sa nouvelle épouse est déçu il la trouve trop petite, Baines déjà ému par la, jeune femme s'inquiète de sa fatigue...
Holly Hunter qui a justement été récompensée du prix d'interprétation fait face à un Harvey Keitel puissant et fragile. Sublime
 !

2 commentaires:

  1. Oui, sublime. Grand souvenir...

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  2. Je ne sais plus qui j'ai croisé qui m'a dit détester ce film, une première ! Moi je l'ai trouvé sublime, enivrant.

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